NUIT MASTERS OF HORROR II | Samedi 14 avril 2007, 24h00
Tour & Taxis
19 €
| | Masters of Horror II : Family a John Landis film screenplay : Brent Hanley ; cast : George Wendt, Meredith Monroe, Matt Keeslar, John B. Scott, Hailey Guiel, Kerry Sandomirsky, Nancy Whyte | | Les Fullers ont quitté la ville pour emménager dans une banlieue tranquille de Californie. Ils se lient très rapidement d’amitié avec leur affable voisin Harold Thompson. Mais derrière son jardin bien entretenu et son air policé, Harold cache des habitudes d’assassin méthodique. Toujours aussi iconoclaste, Landis s’attaque cette fois aux institutions de l’American Way of Life que sont les banlieues résidentielles et la famille. A première vue de facture très classique, Family se révèle ensuite beaucoup plus retors et pervers qu’il n’y paraît. | Masters of Horror II : Pelts a Dario Argento film screenplay : cast : Meatloaf, John Saxon, Ellen Ewusie, Link Baker, Brenda McDonald, Michal Suchanek, Emilio Salituro version : O., Bil. ST ; | | Jake Feldman a beau vendre du luxe, son entreprise de fourrure est continuellement au bord de la faillite. Le jour où il trouve de magnifiques peaux de ratons, il décide d’en faire un manteau qu’il offrira à la femme de ses rêves. Sauf que les peaux ont un effet mortel sur qui les porte.
Argento livre cette fois un pur giallo, où l’érotisme et le gore se mêlent encore plus étroitement que dans Jenifer. Un épisode plus libre pour le maître italien, et donc plus fou et plus stylisé. | Masters of Horror II : Pro-life a John Carpenter film cast : Ron Perlman, Caitlin Wachs, Emmanuelle Vaugier, Mark Feuerstein, Biski Gugushe, Jeremy Jones, Lisa Bunting ; version : O., Bil. ST ; country : U.S.A. ; year : 2006 ; running time : 60 min. | | Enceinte jusqu’au bout des cils, Angélique est poursuivie par son propre père, un militant anti-avortement accompagné de ses trois fils, armés comme des porte-avions. Angélique réussit à se réfugier dans une clinique où on accepte de pratiquer l’I.V.G. Son père lance alors l’assaut sur la clinique.
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Toujours à Tour et taxis samedi. ESPECTRO. Suite à un important choc traumatique, Vega est devenue aussi neurasthénique et agoraphobique qu’une huître parquée un lendemain de réveillon. Depuis, elle vit cloîtrée dans l’appartement que son père vient de lui offrir. Mais, après à peine quelques jours de ce régime, Vega commence à sentir qu’elle n’est pas seule dans l’appartement : des bruits, des visions l’assaillent, dans son sommeil d’abord puis en plein jour. Histoire de prouver qu’elle n’a pas ajouté la parano à son catalogue de troubles psychiques, elle décide de truffer toutes les pièces de caméras. Et ça ne rate pas : les images révèlent bien vite que l’esprit d’une suicidée habite les lieux. Malgré ce que laisse entrevoir son synopsis, le premier film de Juan F. Orozco a plus à offrir qu’une plate resucée des recettes éculées du fantastique asiat’, tartinée de technhorreur. Espectro est avant tout un thriller psychologique intense qui plonge son héroïne – et le spectateur avec elle – dans une expérience déroutante où on finit par ne plus trop savoir si nous sommes encore dans la réalité ou une hallucination. Bien qu’encore très jeune, Orozco montre une solide maîtrise du langage cinématographique et une capacité à entretenir son suspense jusqu’à un dénouement aussi original qu’horrible. Que cette petite perle nous vienne d’un pays aussi peu habitué au genre que la Colombie n’en souligne qu’encore plus la valeur de ce jeune réalisateur à suivre. 16h à T/T. Site officiel
Vivant aux Etats-Unis depuis de nombreuses années, l’écrivain Victor Banev revient en Russie en tant qu’observateur dans le but d’étudier le cas de la petite ville de Tashlinsk, qui intrigue les spécialistes du monde entier. Tashlinsk est en effet sujette à d’étranges phénomènes climatiques et est constamment sous eaux. Mais Banev a des motivations bien plus personnelles pour être sur place que de jouer les Monsieur Météo : la ville abrite un internat pour enfants surdoués, tenus par les mokretsy - des mutants sans visages - dans laquelle sa propre fille Ira a été enrôlée. Les mokretsy essaient de former une race supérieure d’êtres humains, chargés de mener l’humanité sur une nouvelle voie. Alors qu’il essaie de récupérer Ira, Banev se trouve mêlé à une lutte qui décidera de l’avenir de la planète.
Difficile de ne pas voir derrière The Ugly Swans la statue de Commandeur d’Andreï Tarkovsky. Signé par l’un de ses disciples et tiré d’un roman des auteurs de Stalker, les frères Strugatsky, The Ugly Swans se place au même niveau de méditation philosophique que les deux films de science-fiction de Tarkovsky. On reconnaîtra facilement dans ce pamphlet - où toute différence est considérée comme potentiellement dangereuse - les reliquats de l’époque soviétique à laquelle le roman a été écrit. Mais Lopushansky a remanié son script de manière à lui donner une résonance plus universelle et plus proche des préoccupations contemporaines. Visuellement, le film est absolument splendide, réussissant à rendre toutes les textures de l’eau, mais aussi la décrépitude des matières soumises à son travail. Site officiel T/T 16h
Imaginez Martin Riggs, le flic de l’Arme Fatale, bloqué dans un épisode de Plus Belle la Vie. C’est un peu ce qui arrive à l’agent Nicholas Angel, incapable de procéder à une arrestation sans faire pleurer la gomme de ses roues, faire fumer sa pétoire ou casser deux, trois côtes du contrevenant au passage. Ce qui, dans les rues policées de Londres, commence à sérieusement faire tâche. D’autant que ses collègues en ont largement assez de passer pour des brêles à côté de lui. Du coup, ils se sont arrangés pour qu’Angel aille jouer les superflics à Sanford, le village le plus sûr du pays. Heureusement pour lui, un fort obligeant tueur en série vient mettre un peu d’animation dans la région. Reste à Angel à persuader ses nouveaux collègues - qui n’ont plus entendu le mot meurtre depuis plus de 20 ans - de le traquer.
Accrochez-vous à vos slips : les cinglés responsables du sur-débile Shaun of the Dead sont de retour, et ça va décoiffer les brushings. Edgar Wright et Simon Pegg se donnent un quart d’heure chrono pour installer leur récit, avant de dégainer l’artillerie lourde de gags fusant à une vitesse supersonique et de références déboulant comme un troupeau d’éléphants en rut. Après les classiques de l’horreur, c’est tout le cinéma d’action de ces 25 dernières années que les auteurs ont enfourné dans leur shaker et détourné pour la bonne cause : celle de la poilade ininterrompue. C’est bien simple, au bout de ces deux heures bien tassées qu’on voit à peine passer, on n’a plus envie que d’une chose : lancer un zygomathon, pour venir en aide à tous les zygomatiques sinistrés. T/T 20h00 Site officiel Dimanche à partir de 14h à T/T MASTER OF SCIENCE FICTION; Au tableau d’honneur, des adaptations de nouvelles de Robert Heinlein, Robert Shekley, Howard Fast ou Harlan Ellison. Soutenu par de solides castings (Malcolm McDowell, Judy Davies, John Hurt, Anne Heche, …), chaque épisode est introduit par le célèbre physicien Stephen Hawking et se focalise sur l’une des menaces qui pèse sur le destin fragile de l’humanité. 4 épisodes seront présentés, en avant-première mondiale. | Masters of Science Fiction : a clean escape a Mark Rydell film cast : Judy Davis, Sam Waterston, Iris Cooks, Camyar Chai, Pr Steve Harding ; version : O., Bil. ST ; | | Dans un futur indéterminé, une psychiatre est chargée de soigner un patient atteint d’un trouble lié à un acte qu’il a enfoui dans sa mémoire : tous ses souvenirs des 20 dernières années lui sont tout bonnement inaccessibles. Ceux-ci revêtent pourtant une importance particulière. Réalisé par Mark Rydell, un huis-clos tendu et implacable, qui ménage ses effets jusqu’à une révélation finale absolument étourdissante. Un must-see ! | Masters of Science Fiction : Jerry was a man a Michael Tolkin film cast : Sonja Bennett, Malcolm McDowell, Pr Steve Harding, Anne Heche, Jeanie Cloutier, Nicholas Podbrey | | Depuis des dizaines d’années, une entreprise prospère en commercialisant des clones semi-robotisés, qui servent autant de chair à canon que de balayeurs de rues. Une représentante de la haute bourgeoisie oisive s’entiche de l’un d’eux et entreprend de prouver son humanité. Traitée sur le ton de la comédie cynique (on pense au Brazil de Gilliam), une réflexion sur les fondements de l’humanité : et si c’étaient nos défauts qui nous définissaient le mieux ?
| Masters of Science Fiction : Awakening cast : Pr Steve Harding, Parm Soor version : O., Bil. ST. | Pas de photo, ni du film, ni du réalisateur. | Au cours d’une mission de routine en Irak, une troupe de soldats découvre un corps à moitié carbonisé mais qui n’est visiblement pas humain. Des corps semblables sont retrouvés un peu partout dans le monde. Un scientifique désabusé est appelé par l’armée pour autopsier ces cadavres presque momifiés. Mais en sont-ce vraiment ? Avec Terry O’Quinn (Locke dans la série Lost), un épisode poignant au message pacifiste. | Masters of Science Fiction : The discarded a Jonathan Frakes film cast : John Hurt, Brian Dennehy, Pr Steve Harding, Leanne Adachi, Vicky Lambert, Alex Zahara Parker ; version : O., Bil. ST | | Parias de l’univers, les mutants ont tenté de trouver refuge sur toutes les planètes colonisées, et en ont été systématiquement rejetés. Certains ont décidé de fonder une colonie sur un vaisseau en orbite autour de la Terre. Quand un émissaire leur propose une réintégration en échange de leur sang, susceptible de lutter contre un nouveau virus, les clans se subdivisent autour d’une question : peut-on encore faire confiance aux normaux ? Physique ou morale, quelle est la pire des monstruosités ? Une fable désabusée et néanmoins drôle, signée Jonathan Frakes (Star Trek) avec John Hurt et Brian Dennehy. |
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